La reconstruction de Gaza en débat au Caire
Un mois et demi après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les grands donateurs qui se réunissent dimanche semblent las de financer la remise en état de l'enclave après chaque campagne militaire.
L'attente est à la mesure des dévastations infligées par les bombardements israéliens. Un mois et demi après le cessez-le-feu, la communauté internationale se réunit ce dimanche au Caire afin de parrainer la reconstruction de la bande de Gaza. L'Autorité palestinienne, chargée de piloter le processus, dit avoir besoin de 4 milliards de dollars (environ 3,2 milliards d'euros) sur trois ans. Mais la moisson s'annonce laborieuse, tant les grands donateurs semblent las de financer la remise en état de l'enclave après chaque campagne militaire.
Conscients de ces réticences, les principaux acteurs de la reconstruction vont tenter de tracer des perspectives d'avenir. Au-delà de l'urgence, qui consiste à rebâtir les 18.000 maisons et les 26 écoles totalement détruites, chacun sent en effet que le développement de ce territoire surpeuplé est une condition nécessaire au rétablissement durable du calme. Sur 1,6 milliard d'aides réclamées par l'agence des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens (Unwra), le tiers sera ainsi consacré au développement de l'enclave à long terme. «L'avenir de Gaza ne peut plus être défini par l'instabilité et la pauvreté que génèrent le blocus, observe Pierre Krähenbühl, le chef de cette structure. Il est temps que la communauté internationale dépasse le stade de la seule action humanitaire pour s'attaquer aux causes réelles de la crise.»
Surveiller l'usage des matériaux de construction
Sur le terrain, les bonnes intentions risquent cependant de buter sur l'absence de solution politique. Malgré l'engagement pris par les deux parties de mener rapidement des négociations sur la levée du blocus, l'unique point de passage reste pour l'heure hermétiquement fermé aux matériaux de construction et les travaux n'ont pas débuté.
http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/10/01003-20141010ARTFIG00265-la-reconstruction-de-gaza-en-debat-au-caire.phpUn mois et demi après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, les grands donateurs qui se réunissent dimanche semblent las de financer la remise en état de l'enclave après chaque campagne militaire.
L'attente est à la mesure des dévastations infligées par les bombardements israéliens. Un mois et demi après le cessez-le-feu, la communauté internationale se réunit ce dimanche au Caire afin de parrainer la reconstruction de la bande de Gaza. L'Autorité palestinienne, chargée de piloter le processus, dit avoir besoin de 4 milliards de dollars (environ 3,2 milliards d'euros) sur trois ans. Mais la moisson s'annonce laborieuse, tant les grands donateurs semblent las de financer la remise en état de l'enclave après chaque campagne militaire.
Conscients de ces réticences, les principaux acteurs de la reconstruction vont tenter de tracer des perspectives d'avenir. Au-delà de l'urgence, qui consiste à rebâtir les 18.000 maisons et les 26 écoles totalement détruites, chacun sent en effet que le développement de ce territoire surpeuplé est une condition nécessaire au rétablissement durable du calme. Sur 1,6 milliard d'aides réclamées par l'agence des Nations unies en charge des réfugiés palestiniens (Unwra), le tiers sera ainsi consacré au développement de l'enclave à long terme. «L'avenir de Gaza ne peut plus être défini par l'instabilité et la pauvreté que génèrent le blocus, observe Pierre Krähenbühl, le chef de cette structure. Il est temps que la communauté internationale dépasse le stade de la seule action humanitaire pour s'attaquer aux causes réelles de la crise.»
Surveiller l'usage des matériaux de construction
Sur le terrain, les bonnes intentions risquent cependant de buter sur l'absence de solution politique. Malgré l'engagement pris par les deux parties de mener rapidement des négociations sur la levée du blocus, l'unique point de passage reste pour l'heure hermétiquement fermé aux matériaux de construction et les travaux n'ont pas débuté.
#hastags : #guerre #palestine #reconstruction #BandeDeGaza #politique
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