L'homme a cinq sens, le chat en a sept : voici à quoi ressemble le monde selon nos félins de compagnie
La BBC va bientôt diffuser une émission nommée "Cat Watch". Elle montrera comment les chats voient, entendent et sentent le monde dans lequel nous vivons. Et, même, utilisent deux sens inconnus pour les humains.
Le chat pourrait très bien être le meilleur ami de l’homme, mais il ne daignerait jamais le reconnaître", notait le journaliste américain Doug Carson.
Qu'est-ce qui se trame derrière les paires d'yeux des chats ?
En réalité, pour ces derniers : les couleurs sont différentes, la profondeur de vision également. Les quatre autres sens, de l'ouïe à l'odorat, du goût au toucher, sont autant de mondes où les différences entre chatons et humains sont nombreuses. Et il ne faudrait pas oublier ces deux sens bien spécifiques que l'humain n'a pas développé...
Premier sens exploré, la vue : celle du chat est à la fois excellente et déficiente. les capacités visuels du chat sont bien supérieur aux notres dans la pénombre de la nuit mais il ne voit pas dans le noir complet,contrairement à ce mythe bien répandu. Pourtant leur rétine est dotée de moins de récepteurs de couleur que les nôtre, ce qui l'empêche de distinguer aussi bien les teintes que nous. Ils ont une vision monochrome.
Second sens étudié : l'odorat. Il est particulièrement utile pour le chat pour plusieurs raisons : c'est ainsi qu'il peut identifier son territoire et celui des autres (rôle social), identifier de potentiels ennemis ou proies et, surtout, impacte son appétit. Il peut ainsi repérer très rapidement la nourriture avariée de celle mangeable ; la perte partielle ou totale de l'odorat peut conduire un chat tout droit à l'anorexie.
C'est pourquoi il est nettement plus développé que le nôtre : l'odorat du chat serait 100 fois meilleur. Et si vous vous demandez pourquoi le nez de votre chat est parfois humide, c'est qu'il a repéré dans l'instant un intérêt olfactif évident : en activant ses glandes de Bowman, qui ne s'activent qu'en cas de nécessité, il entre en pleine phase d'évaluation olfactive de son environnement.
Relié à l'odorat, le chat est doté d'un sens non existant chez les humains appelé "organe de Jacobson", situé dans la voûte du palais – présent également chez le chien. Il lui permet "d'avaler" les odeurs grâce à un geste caractéristique : le retroussage de babines, à l'origine de la "réaction de Flehmen", qui lui permet en réalité de remonter les odeurs "avalées" vers son nez et sa bouche afin de les analyser. Dans le même registre, le goût du chat est légèrement moins développé que celui de l'homme avec "seulement" 250 papilles pour un chat adulte.
Autre sens analysé : l'ouïe. Voici un sens dont le chat a particulièrement besoin, notamment dans la conquête/défense de son territoire, et qui se révèle par conséquent particulièrement fin : il peut entendre des hautes fréquences inaudibles pour l'homme, entre 20 000 et 60 000 Hz. Il peut également reconnaître une large gamme de sons de basse intensité : le chat peut ainsi percevoir jusqu'à 11 octaves.
Les oreilles du chat peuvent se mouvoir indépendamment l'une de l'autre, améliorant la précision de l'analyse auditive du félin : il peut ainsi percevoir plus précisément que nous la source d'un bruit grâce à un repli de l'oreille en forme de cône, qui emmagasine les informations de l'environnement puis les transmet à l'oreille interne. Voici donc un avantage concurrentiel non négligeable pour le félin durant la chasse face à ses proies et/ou ennemis ; voici également un moyen assez immédiat d'énerver votre chat en cas de diffusion de sonorités désagréables.
La perception du monde du chat passe également par le toucher, et en particulièrement par les fameuses vibrisses : ces moustaches, présentes sur les joues, au-dessus des yeux et sur les pattes avant lui servent également d'organes sensoriels. Celles présentes au-delà de la tête permettent par exemple au chat de se guider dans le noir total : celles sur les pattes avant détectent tout mouvement d'une proie en possession du chasseur.
Ultime objet d'étude de l'émission : comment se mouvoit le chat ? Quand il n'est pas plongé dans l'une de ses 16 heures de sommeil quotidien, le félin bouge tel un gymnaste surentraîné : il possède ce qu'on pourrait qualifier de véritable 7e sens.
Son sens de l'équilibre s'explique ainsi grâce à son système vestibulaire, bien plus développé chez le chat que chez l'humain : cet organe, lié à la structure de son oreille interne, lui permet de (presque) toujours retomber sur ses pattes en cas de chute. Tout repose sur le positionnement de la tête du chat dans l'espace
Leurs sauts majestueux et autres mouvements inenvisageables chez l'homme sont, en réalité, à mettre sur le compte de leur système squelettique bien particulier. Leurs pattes arrières et leur queue jouent également un rôle primordial durant les sauts, accélérant l'impulsion puis ralentissant l'impact au sol final. Ce qui n'empêche pas quelques loupés.
Voici donc de quoi faire méditer les humains, observant avec un oeil nouveau – mais donc différent – leur(s) chat(s). Et de toute façon, comme l'observait Arthur Schopenhauer : "Aussi infailliblement que le chat se met à ronronner quand on lui caresse le dos, aussi sûrement on voit une douce extase se peindre sur la figure de l'homme qu'on loue".
http://www.atlantico.fr/decryptage/homme-cinq-sens-chat-en-sept-voici-quoi-ressemble-monde-selon-nos-felins-compagnie-1790676.htmlLa BBC va bientôt diffuser une émission nommée "Cat Watch". Elle montrera comment les chats voient, entendent et sentent le monde dans lequel nous vivons. Et, même, utilisent deux sens inconnus pour les humains.
Le chat pourrait très bien être le meilleur ami de l’homme, mais il ne daignerait jamais le reconnaître", notait le journaliste américain Doug Carson.
Qu'est-ce qui se trame derrière les paires d'yeux des chats ?
En réalité, pour ces derniers : les couleurs sont différentes, la profondeur de vision également. Les quatre autres sens, de l'ouïe à l'odorat, du goût au toucher, sont autant de mondes où les différences entre chatons et humains sont nombreuses. Et il ne faudrait pas oublier ces deux sens bien spécifiques que l'humain n'a pas développé...
Premier sens exploré, la vue : celle du chat est à la fois excellente et déficiente. les capacités visuels du chat sont bien supérieur aux notres dans la pénombre de la nuit mais il ne voit pas dans le noir complet,contrairement à ce mythe bien répandu. Pourtant leur rétine est dotée de moins de récepteurs de couleur que les nôtre, ce qui l'empêche de distinguer aussi bien les teintes que nous. Ils ont une vision monochrome.
Second sens étudié : l'odorat. Il est particulièrement utile pour le chat pour plusieurs raisons : c'est ainsi qu'il peut identifier son territoire et celui des autres (rôle social), identifier de potentiels ennemis ou proies et, surtout, impacte son appétit. Il peut ainsi repérer très rapidement la nourriture avariée de celle mangeable ; la perte partielle ou totale de l'odorat peut conduire un chat tout droit à l'anorexie.
C'est pourquoi il est nettement plus développé que le nôtre : l'odorat du chat serait 100 fois meilleur. Et si vous vous demandez pourquoi le nez de votre chat est parfois humide, c'est qu'il a repéré dans l'instant un intérêt olfactif évident : en activant ses glandes de Bowman, qui ne s'activent qu'en cas de nécessité, il entre en pleine phase d'évaluation olfactive de son environnement.
Relié à l'odorat, le chat est doté d'un sens non existant chez les humains appelé "organe de Jacobson", situé dans la voûte du palais – présent également chez le chien. Il lui permet "d'avaler" les odeurs grâce à un geste caractéristique : le retroussage de babines, à l'origine de la "réaction de Flehmen", qui lui permet en réalité de remonter les odeurs "avalées" vers son nez et sa bouche afin de les analyser. Dans le même registre, le goût du chat est légèrement moins développé que celui de l'homme avec "seulement" 250 papilles pour un chat adulte.
Autre sens analysé : l'ouïe. Voici un sens dont le chat a particulièrement besoin, notamment dans la conquête/défense de son territoire, et qui se révèle par conséquent particulièrement fin : il peut entendre des hautes fréquences inaudibles pour l'homme, entre 20 000 et 60 000 Hz. Il peut également reconnaître une large gamme de sons de basse intensité : le chat peut ainsi percevoir jusqu'à 11 octaves.
Les oreilles du chat peuvent se mouvoir indépendamment l'une de l'autre, améliorant la précision de l'analyse auditive du félin : il peut ainsi percevoir plus précisément que nous la source d'un bruit grâce à un repli de l'oreille en forme de cône, qui emmagasine les informations de l'environnement puis les transmet à l'oreille interne. Voici donc un avantage concurrentiel non négligeable pour le félin durant la chasse face à ses proies et/ou ennemis ; voici également un moyen assez immédiat d'énerver votre chat en cas de diffusion de sonorités désagréables.
La perception du monde du chat passe également par le toucher, et en particulièrement par les fameuses vibrisses : ces moustaches, présentes sur les joues, au-dessus des yeux et sur les pattes avant lui servent également d'organes sensoriels. Celles présentes au-delà de la tête permettent par exemple au chat de se guider dans le noir total : celles sur les pattes avant détectent tout mouvement d'une proie en possession du chasseur.
Ultime objet d'étude de l'émission : comment se mouvoit le chat ? Quand il n'est pas plongé dans l'une de ses 16 heures de sommeil quotidien, le félin bouge tel un gymnaste surentraîné : il possède ce qu'on pourrait qualifier de véritable 7e sens.
Son sens de l'équilibre s'explique ainsi grâce à son système vestibulaire, bien plus développé chez le chat que chez l'humain : cet organe, lié à la structure de son oreille interne, lui permet de (presque) toujours retomber sur ses pattes en cas de chute. Tout repose sur le positionnement de la tête du chat dans l'espace
Leurs sauts majestueux et autres mouvements inenvisageables chez l'homme sont, en réalité, à mettre sur le compte de leur système squelettique bien particulier. Leurs pattes arrières et leur queue jouent également un rôle primordial durant les sauts, accélérant l'impulsion puis ralentissant l'impact au sol final. Ce qui n'empêche pas quelques loupés.
Voici donc de quoi faire méditer les humains, observant avec un oeil nouveau – mais donc différent – leur(s) chat(s). Et de toute façon, comme l'observait Arthur Schopenhauer : "Aussi infailliblement que le chat se met à ronronner quand on lui caresse le dos, aussi sûrement on voit une douce extase se peindre sur la figure de l'homme qu'on loue".
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