Choléra en Haïti : autopsie d’une légende urbaine
Chronique La semaine dernière, la chronique publiée dans ces mêmes colonnes faisait son affaire à une méchante rumeur, sans toutefois parvenir à en identifier clairement l’origine. C’est désormais chose faite et l’histoire vaut d’être racontée.
Rappel de la rumeur : en 2010, par crainte irrationnelle des « produits chimiques », les autorités chargées de juguler l’épidémie de choléra en Haïti auraient attendu la mort de 5 000 personnes avant d’utiliser des produits chlorés pour traiter l’eau. L’enjeu idéologique de cette fable est clair : montrer que les « écolo-précautionnistes » sont de dangereux angoissés dont l’inconséquence peut conduire au désastre.
Reprise récemment dans la presse et sur des blogs, l’anecdote semble provenir d’un texte publié en avril 2013 par la revue de l’Association française pour l’information scientifique (AFIS), sous la signature de Bernard Meunier, chimiste et vice-président de l’Académie des sciences. Après consultation des documents officiels et vérification auprès d’épidémiologistes, d’ONG, de l’Organisation mondiale de la santé, tout indique au contraire que l’utilisation de produits chlorés a été parmi les premières mesures engagées pour lutter contre l’épidémie...
http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/10/20/la-rumeur-etait-presque-parfaite_4509106_3244.html
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