Créations d'usines : quand la France remonte la pente
Le solde des ouvertures et des fermetures s'améliore, même s'il reste négatif.
C'est un investissement qui fait rêver des milliers d'élus. A Lacq, dans les Pyrénées-Atlantique, le japonais Toray a injecté 120 millions d'euros pour y bâtir une de ces usines du futur, chères au coeur de l'ancien ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg. Inaugurée fin septembre, elle devrait produire d'ici à la fin de l'année la matière première de la fibre carbone, du polyacrylonitrile. Derrière ce nom barbare, la création d'environ 150 emplois à moyen terme.
Un simple rayon de soleil au milieu de la grisaille ? Pas seulement. Début juillet, le missilier MBDA a inauguré sa première usine de démantèlement de munitions complexes au Subdray, près de Bourges. Un investissement de 12 millions d'euros. Au printemps, c'est le breton Altho qui a ouvert un site de production de chips en Ardèche, d'une soixantaine de salariés.
Mais pourquoi ouvrir une usine en France, alors que le pays bénéficie d'une réputation moyenne auprès des investisseurs étrangers, du fait d'un coût du travail jugé élevé ou d'une législation sociale perçue comme trop rigide ? D'abord, une grande partie des investissements ne sont pas le fait des grands groupes mais des PME. C'est par exemple le cas de Terre et Soleil, une société familiale spécialisée dans les biscuits et caramels bretons, qui s'est dotée en juin d'une nouvelle usine pour accompagner sa croissance. Ou du Groupe Batteur, qui a décidé d'investir 9 millions d'euros dans un nouveau site de production pour ses crèmes de soins Algotherm...
http://www.lesechos.fr/journal20141020/lec2_industrie_et_services/0203869899668-creations-dusines-quand-la-france-remonte-la-pente-1055400.php
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