Sortie au cinéma en 1990 Edward aux mains d'argent a marqué une génération de spectateur. Mêlant plusieurs genres cinématographiques, le fantastique, le drame romantique et la comédie, le film narre l'histoire d'un personnage à part, perdu dans un monde dont il ne comprend, ni ne partage les valeurs.
Un soir de neige sur la ville, une vieille dame raconte à une petite fille l'histoire de la neige qui se confond avec celle d'Edward, un garçon qu'elle aima jadis. Il vivait dans un étrange château gothique, créature d'un Inventeur qui mourut en le laissant inachevé, des lames de métal à la place des mains. Peg Boggs, représentante en cosmétiques au grand cœur, l'y découvre un jour et le ramène chez elle...
Quatrième long métrage de Tim Burton, Edward aux mains d’argent est un superbe conte poétique, inspiré par l’esthétique du cinéma fantastique. Mais sous la fable se dessine un portrait sans complaisance de l’American way of life et de son sinistre conformisme. La petite ville aux couleurs pastel (caricature des banlieues « middle class ») se révèle profondément sectaire et enfermée dans ses préjugés. Belle leçon de tolérance sur le respect de la différence, la parabole de Burton laisse la porte ouverte à de multiples interprétations : tout marginal (et le créateur rejeté par Hollywood en est un), toute minorité, a pu se reconnaître dans le personnage d’Edward.
http://www.enfants-de-cinema.com/2011/films/edward.htmlUn soir de neige sur la ville, une vieille dame raconte à une petite fille l'histoire de la neige qui se confond avec celle d'Edward, un garçon qu'elle aima jadis. Il vivait dans un étrange château gothique, créature d'un Inventeur qui mourut en le laissant inachevé, des lames de métal à la place des mains. Peg Boggs, représentante en cosmétiques au grand cœur, l'y découvre un jour et le ramène chez elle...
Quatrième long métrage de Tim Burton, Edward aux mains d’argent est un superbe conte poétique, inspiré par l’esthétique du cinéma fantastique. Mais sous la fable se dessine un portrait sans complaisance de l’American way of life et de son sinistre conformisme. La petite ville aux couleurs pastel (caricature des banlieues « middle class ») se révèle profondément sectaire et enfermée dans ses préjugés. Belle leçon de tolérance sur le respect de la différence, la parabole de Burton laisse la porte ouverte à de multiples interprétations : tout marginal (et le créateur rejeté par Hollywood en est un), toute minorité, a pu se reconnaître dans le personnage d’Edward.
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